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Clara Passeron, fondatrice et rédactrice de l'ensemble des billets du blog

Comment et pourquoi avez-vous créé Pour le dire ?

Clara : En 2013, alors en première année d’études de communication, mon enseignant en Culture et histoire de l’art a cerné un certain goût pour l’écriture. Il m’a présenté les plateformes de blogs qui fleurissaient à l’époque, où tout était facilité pour mettre en ligne ses écrits, les partager. J’ai alors commencé l’aventure sur Haut et fort – ce qui donnait un nom de domaine assez drôle : pour le dire haut et fort ! – avant de me lancer sur WordPress, en 2016.

Pourquoi le domaine de la culture plutôt qu’un autre ?

Un blog était donc une façon d’ouvrir mes pensées à toute personne qui passerait par là. Je me suis donc demandé : qu’est-ce que je pourrais partager d’intime et en même temps d’universel ?
Dès le plus jeune âge, ma mère m’emmenait au théâtre, au musée, au cinéma, voir des expositions. Je ne me sentais pas vraiment légitime pour parler d’art ou même critiquer des œuvres, mais je me suis dit : « Parles avec tes références, ta sensibilité, ton ressenti« . Puis, quand on écrit sur l’art, on peut vite partir dans une forme de transe. On analyse, on compare, on se perd dans des idées qui fusent et qui nous font davantage aimer le sujet traité.
En 2015, environ deux ans après les débuts de Pour le dire, on m’a accrédité presse sur un événement culturel : le Festival Lumière.

Ce qui a confirmé mon envie et ma curiosité de faire partie de cette bulle.

Comment se déroulent vos « Rencontres », qui ont également leur propre catégorie ?

Parfois, elles sont préparées et parfois… Complètement improvisées ! Lorsque l’UGC Lyon ou le cinéma d’art et d’essai Le Comoedia – qui sont les deux équipes principales avec lesquelles je collabore dans la partie cinéma – organisent une rencontre entre équipes de films et journalistes, je me dois d’être armée.
Mais, de temps en temps, je rencontre des artistes au détour d’une galerie, d’un vernissage, d’un café… Ma curiosité du début se mue alors en interview et, s’ils l’acceptent, je publie quelques unes de leurs histoires et parcours artistiques ici.

Ecrivez-vous toujours en dehors des critiques culturelles ?

Oui. Je pense que j’ai gardé un attrait pour l’écriture « créative », celle qui n’a pas pour but de communiquer quelque chose de factuel, ni d’informer. J’écris alors des textes courts, ou bien des poèmes. Parfois, j’essaye de traiter de sujets plus sensibles, comme l’anorexie avec Capharnaüm (2018), la vie dans la rue avec La cour des Infortunés (2019), le quotidien d’une prostituée avec Elle est une envolée (2020). Dans la rubrique Divers, je tente des récits de voyage, des critiques d’autres arts, comme la littérature ou la musique, ou des essais de société.

Comment voyez-vous Pour le dire dans 10 ans ?

J’espère qu’il sera toujours en ligne, peut-être sous une autre forme. Ce que je sais, c’est qu’il faut continuer la course. « L’écriture, c’est surtout une régularité à s’imposer. Il faut écrire, tout le temps écrire, c’est comme ça qu’on évolue et qu’on trouve son style. » étaient les précieux mots de mon professeur de l’époque, qui résonnent encore aujourd’hui. Et, rien que pour me replonger de temps en temps dans les premiers billets publiés avec la nostalgie d’une personne qui aura vécu plein d’aventures, je suis décidée à continuer d’alimenter ces quelques pages.