L’aube des choses

L’aube et la lumière
Où se cachent le pastel et les clairs
Est la nuance qu’elle préfère
À la noirceur où couche l’éclair

Ce grand carnage est éphémère
La lune, alors, mange l’horizon.
Dans cet instant de précision,
Seuls les espoirs, alors, l’éclairent.

Vient donc le soir, doux et ardent
Jetant sur la ville son drap de velours
Ainsi souffle donc, dans l’air ambiant
L’étincelle vive d’avant le jour

De l’aube à la lumière
C’est à ta lumière qu’elle préfère
Plonger ses yeux, éteindre sa garde
Ici dans l’ombre rien ne s’égard


© Pour le dire