Fêter le printemps en hiver - L'édition du Printemps des Docks 2021

Le printemps des Docks… Qu’est-ce que c’est ?

Imaginé par Virginie Convert, Marie Sciberras et Claire Romarie-Poirier, le Printemps des Docks réunit pendant quelques jours plusieurs dizaines de créateurs et artisans. Lancé en 2014, il investit un nouveau lieu dans le cœur des lyonnais : La Sucrière. Dans cet espace de 3400 m² exploitables sur deux niveaux, tout devient possible. La Sucrière accueille aujourd’hui de nombreux événements culturels tels que la Biennale d’Art Contemporain, le Marché de la mode vintage, des expositions artistiques telles que Genesis, l’exposition de Sebastiao Salgado, de Léonard de Vinci…

Cette immense coquille vide prend donc tout son sens lorsqu’elle accueille des événements qui rassemblent. Et Le Printemps des Docks l’a bien compris. Ici, ce sont désormais 250 exposants qui s’activent autour d’un même dessein : partager leur passion. Ces créatifs locaux et émergents ouvrent leurs univers le temps d’un salon, avant de retourner à l’atelier. Ils travaillent dans la mode, dans la décoration,dans le culinaire… Peu importe la pratique, finalement, car chacun s’active à mettre un peu de leur âme dans les créations vendues. En 2020, en raison de la crise sanitaire, le Printemps des Docks s’exporte en vitrine digitale avec le site My Marchy.

L’édition automnale du Printemps des Docks

Il était temps de revenir à un format physique. Dès que nous passons les portes du silo de la Sucrière, une énergie débordante nous accueille. Et ce, avant même d’entrevoir les exposants. On saisit des bruits de conversations, on capte les sourires, les échanges qui se font et se défont. Et c’est tout un fourmillement de visiteurs et d’exposants qui se confondent à notre regard dès que nous donnons notre carton d’entrée. Les salons ont cette chose particulière qui nous enivre et nous fatigue. Tout est à faire, à voir, on s’arrêterait bien ici mais quelque chose nous fait de l’œil là-bas. Alors on décide qu’on a le temps : et les exposants nous tendent leurs sourires, masqués, comme des invitations. On discute, on découvre, on sympathise, on échange une carte, on parle de leurs valeurs, leurs envies, leurs moteurs.

Alors, quand on tend l’oreille, on apprend.

Quelques exposants responsables du Printemps des Docks

Lydia et Justine créent Le Point Green en 2018. Cette idée émerge à la suite d’une conférence sur le recyclage à Bruxelles, en Belgique. « Nous commencions alors notre transition vers le zéro déchet et c’est là qu’on a eu le déclic, lorsqu’on a appris que seulement 9% des plastiques étaient recyclés. Ça voulait dire que moins d’un de nos déchets sur dix était réhabilité. » Pas une, ni deux, Lydia et Justine quittent leur travail respectif et s’installent à Lyon. « Un aller simple pour Lyon en poche, nous créons Le point Green : notre boutique zéro déchet. »

Le concept ? Réutiliser tout ce que nous jetons au quotidien. Le sopalin se transforme en tranches de coton lavables et réutilisables, les feuille de coloriage sont désormais des feuilles à mettre en machine et coloriables à l’infini… le sac « fourre-tout », comme celui qu’arbore Lydia, permet d’éviter l’emballage papier ou plastique pour son repas, ses baguettes de pain, son maillot de bain à la plage…. Seule l’imagination nous sépare du produit et de son utilisation.

Elodie propose plusieurs typologies de services à la personne : aide dans la gestion de son temps, accompagnement dans l’organisation de son espace privé et professionnel, outils pour optimiser son quotidien et se décharger… Ses conseils 360° s’adaptent à la personne en face d’elle, pour répondre au mieux à ses besoins et attentes. « J’accompagne toutes les personnes désireuses d’alléger leur quotidien. Que cela passe par l’envie de se désencombrer d’objets inutiles, de se réapproprier son espace de travail, de retrouver un équilibre vie pro-vie perso… » Bref, Elodie est la coach de vie qu’il vous faut.

Oé, c’est une gamme de vins biologiques et vegan. Oé travaille en collaboration avec des vignerons engagés et à l’écoute de la biodiversité qui les entoure. Outre cet aspect d’étroite relation entre vignerons-revendeurs, la marque s’engage également à rester éthique jusqu’au bout des doigts « Le verre que l’on utilise, le carton, les bouchons de liège, l’encre et le papier qu’on utilise sont tous pensés pour être recyclés, réutilisés, et avec le moins d’impact environnemental possible. »

Forte de ces rencontres riches et variées autour de l’environnement et des modes de vie repensés, nous ressortons du Printemps – automnale – des Docks boostés d’initiatives. Market Prod a donc su recréer naturellement, après une année off, cette atmosphère bienveillante entre les différents profils venus sur le salon.