Tous mes rituels
Semblent changer.
Les odeurs de l’été,
L’appétit des rencontres,
Les soirées enivrées,
Où l’aiguille de la montre
N’importait alors plus.
Aujourd’hui,
Tout ça semble perdu.
Peut-être suis-je lassée
De ces temps forts,
Qui reviennent ?
De ces respirations,
Que l’on attendait plus.
Les colonies de vacances,
Enfant.
Les étés des copains,
Quand on était plus grand.
Les vacances d’amoureux,
Fixées depuis janvier,
Qui sont des cases grisées
Dans nos emplois du temps.
Je balaye les mêmes rues,
D’un regard incertain.
Ces immeubles, ces vestiges,
Ils ne ressemblent en rien,
Aux grandeurs sublimes
que je garde en mon sein.
Tous mes souvenirs périssent,
Et ce qui m’avait guidé
De mes années candides,
Aux semaines de congés,
Semble aujourd’hui amer.
A le goût du passé.
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© Pour le dire